BUGDET DES SPIP SUR LA DISP STRASBOURG : TRIPLE C CONFIRMÉ !
le 27 janvier 2012
Alors que les Comités Techniques Départementaux commencent à se réunir suite à leur
renouvellement issu des dernières élections professionnelles, le SNEPAP-FSU constate que s’il
est une cohérence dans les politiques pénitentiaires SPIP sur la DISP, elle concerne les
budgets…. Ainsi, fleurissent les baisses significatives du budget de fonctionnement avec
pour conséquence des coups de rabot sur de nombreuses actions menées par les SPIP.
Et en conséquence délétère mais logique :
Des personnels d’encadrement sommés de faire fonctionner une entité avec des moyens
dévalués et de faire « produire » et afficher des actions avec … la moitié de rien, et… de moins
en moins…
Des Personnels d’ Insertion et de Probation confrontés à une baisse des possibilités
d’interventions au profit des publics pris en charge…
Des Personnels Administratifs, au centre des ces contradictions… sans jamais être associés
aux décisions impactant durablement et fortement leurs charges de travail…
Des structures associatives, déjà affaiblies par la baisse des financements directs, mais
également victimes collatérales de l’affaiblissement des capacités budgétaires de services
exsangues…
Et donc, sans équivoque, des Publics pris en charge, au profit desquels les actions de
Prévention de la Récidive se raréfient considérablement !
Et pendant ce temps là…..
Projet de Loi relatif à l’exécution des Peines : « le premier objectif de cette loi est d’adapter
quantitativement le parc carcéral aux besoins prévisibles à la fin de l’année 2017, en le
portant à 80000 places à cette date » ( Annexe – Rapport définissant les objectifs de la
politique d’exécution des peines ).
Soit la création de 30000 places pour un coût estimatif supérieur à 3 milliards d’ euros,
auquel il convient d’ajouter environ 750 millions d’ euros de frais de fonctionnement
annuels. Le tout alors que restent à financer environ 3,8 milliards d’euros dans le cadre du
programme 13200 places initié en 2002…. ( in Communiqué d’organisations signataires
contre le projet de Loi relatif à l’exécution des Peines ).
Si le budget du Ministère de la Justice augmente, les politiques de relégation
en sont les seules bénéficiaires.
Le SNEPAP-FSU Région Est dénonce les choix budgétaires
effectués par l’ Administration : relégation n’est pas
prévention.