CHRONIQUE D’UNE FERMETURE ANNONCEE…

Comme il était prévu, M.le directeur inter-régional est venu a Péronne afin d’annoncer la fermeture de

l’antenne.

Il s’agit pour lui d’une question de jours alors même que le CTAP s’est prononcé contre. Une réunion de

concertation devrait avoir lieu en février afin de trouver un point d’accord sur le sujet entre les OS et la DAP

et faire aboutir un projet porté depuis quelques années par l’administration centrale.

Comme le DISP nous l’avait précisé lors de l’audience du vendredi 18 janvier 2013, le maintien des antennes

de Peronne et d’Abbeville est, pour lui, une hérésie compte tenu de l’absence de personnel administratif, de

cadre et du nombre de mesures prises en charge.

Tel Santiago nous savons donc pourquoi nous devons mourir. Ce à quoi nous répondons que la situation

actuelle est de la responsabilité de la DISP et de la DAP qui ont tout mis en oeuvre pour arriver à leurs fins

en laissant à l’abandon au sens propre comme au figuré les deux sites. Il aurait toujours été temps de

confisquer les couteaux…

Tout cela a déjà été dit et il n’y aura pas dans ce tract de nouveau laïus sur la position du SNEPAP-FSU.

Ceux qui nous lisent la connaissent.

Aujourd’hui nous dénonçons les propositions faites à nos collègues.

En effet, il leur a été demandé de répondre dans la semaine à un projet de mise à disposition au profit des

antennes de Bapaume ou d’Amiens.

N’est-ce pas là un moyen de contourner l’incertitude des fermetures

dont aucune date ne peut être avancée ?

N’est-ce pas là le moyen d’éviter le paiement des primes de restructuration

et de faire faire des économies au détriment des CPIP, pour lesquels la semaine dernière encore le DISP nous

assurait se préoccuper de leur bien-être ?

Il serait garanti à nos collègues que leur situation sera régularisée lors de la prochaine CAP.

Comment cela se pourrait-il ? A moins que la DAP, encore une fois, s’affranchisse des règles.

Qui le garantit ? Ceux-là mêmes, qui incapables de dire où se trouvent affectés les agents, s’insurgent contre

ces mises à disposition ?

De qui se moque-t-on ?

Pour qui nous prend on ?



Le bureau régional du SNEPAP-FSU exige des réponses claires sur la fermeture ou non des antennes.

Le bureau régional SNEPAP-FSU exige des garanties pour nos collègues et le respect de leur droit.

Il est temps que cela cesse !

pdf_FERMETURE_PERONNE
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