LA BERCEUSE DU SPIP 42
En ce 14 octobre 2010, suite aux remontées d’information de nos collègues de la Section Locale du SNEPAP-FSU, nous nous sommes rendus à Saint-Étienne afin de rencontrer nos collègues du Milieu Ouvert. Après avoir entendu les remarques et doléances des Personnels d’Insertion et de Probation, nous avons sollicités une audience syndicale avec le DSPIP du 42.
Après les présentations d’usage, Le DSPIP a dit reconnaître justement une absence de
dialogue social. Il ne résout pas à admettre la gestion opaque du service de Saint-Étienne.
Peut-on lui rappeler que le dialogue social n’est pas juste répondre aux demandes d’audience
syndicale mais savoir être à l’écoute de son équipe et ce, au jour le jour.
Il ne doit pas, sans cesse, se retrancher derrière les décisions de la DISP. Ce mode de
management en cascade se confond avec celui de l’encadrement : le CSIP est toujours en
demande d’accord du DSPIP et celui-ci attend soi-disant toujours l’accord de la DISP… Dès
lors, il n’y a donc jamais ni de retour d’informations ni de réponses aux interrogations de
l’équipe.
Nous nous interrogeons ainsi tant sur le rôle que sur l’organigramme de l’équipe
d’encadrement. De surcroît, quand le DSPIP communique la fiche de poste de la CSIP à
l’équipe, il indique que, quoi que validée par la DISP, elle n’est plus applicable !
En outre, le sentiment qui ressort de cette audience syndicale est que le
fonctionnement du SPIP n’est pas élaboré. Ainsi, pour l’arrivée des personnels d’Insertion et
de Probation de Montbrison, fixée au 3 janvier 2011, 2 réunions de service ont été prévues, le
7 et 14 décembre 2010, annoncées lors de la réunion du 12 octobre 2010. Ceci laisse donc un
délai d’un mois pour accueillir de nouveaux collègues et leurs effectifs afférents (soit 450
mesures environ). Qui plus est, la gestion de ce dossier a été laissé à la CSIP : ne serait-il pas
plus simple que le DSPIP annonce dès à présent son projet de réorganisation territoriale ??
Enfin, nous constatons que le SPIP de Saint-Étienne est l’indigent de la Direction
Interrégionale. En effet, entre l’absence d’achat de fournitures de base et l’utilisation des
budgets ACT pour l’achat de GPS, le DSPIP doit se montrer garant du respect des textes et
permettre à ses agents de travailler dans des conditions correctes.
A ce propos, nous l’avons interrogé sur l’exiguïté des locaux. Il nous répond que la
DISP a expressément refusé un déménagement de tout ou partie de l’antenne et du siège.
Ainsi, il a présenté un projet d’extension au 4ème étage sans en avoir parlé avec les Personnels
d’Insertion et de Probation ; devant notre étonnement, il décide de les associer » un peu » (sic)
à l’aménagement éventuel des locaux. Tout est dit…
Nous ne pouvons pas nous contenter d’un discours qui se veut bienveillant,
compréhensif, voire lénifiant !! Nous attendons de la transparence dans le
fonctionnement de ce service !! Nous demandons à ce que la Direction rencontre, associe
et donne des réponses aux nombreuses attentes de l’équipe !!
IL RESSORT DE CETTE AUDIENCE QUE CE SERVICE EST GERE AVEC UNE
ABSENCE D’ANTICIPATION, DANS UN ESPRIT DE FLUX TENDU AFIN
D’EMPÊCHER TOUTE CAPACITE DE REFLEXION DES AGENTS. LE DSPIP SERAIT-IL
ADEPTE DES MANOEUVRES DILATOIRES ??
L E SNEPAP-FSU EXIGE " U N PEU " DE PRISE EN COMPTE
DE SA PART !!