Mieux que le Titanic et le radeau de la Méduse, le bateau SPIP 974 !

Pour la Direction, abandon de poste à tous les étages !?

Depuis les « très, très beaux locaux » promis par le Directeur de la MOM en son temps, de l’eau a coulé sous les ponts… ou plutôt coule sur les murs infiltrés, mal finis, de ces

bâtiments promis au SPIP de la Réunion depuis si longtemps et érigés sur le site pénitentiaire de St Denis- Domenjod…

Et alors que la surpopulation « spipienne » guette avec la création, bienvenue, de 3 postes de CPIP, c’est sans aucune concertation avec les agents que 2 personnels de la PJJ occuperaient un bureau de ces locaux !?

C’est avec la même formule de mépris et de refus de réflexion commune qu’a été traité le sort de l’intervention du SPIP au centre pénitentiaire : sans qu’aucun questionnement en commun avec l’ensemble des agents, sur les enjeux et les

missions du SPIP en Milieu fermé, mais en « bonne intelligence » entre chefs, établissement et SPIP, que semblait actée le maintien des CPIP au CP.

Or ce sont bien les agents de base du SPIP qui ont fait l’objet de remise en cause et d’attaques en règle quant à leur maintien dans des bureaux au CP !

Une intersyndicale FO/CGT/UFAP a ainsi mis en cause le professionnalisme et

l’investissement des CPIP au CP afin de s’assurer de leur départ…

Et si les CPIP attendaient écoute et relais de leur Direction, ils ont pu à nouveau mesurer leur isolement et le peu de cas que faisait de leur sort leur propre Direction ! Directeurs sur la passerelle ?…même pas !!!

PDF - 922.8 ko

Le SNEPAP FSU rappelle que les CPIP, même en milieu fermé sont des fonctionnaires de l’AP, en SPIP, qu’ils ne sont ni free-lance ni squatteurs !! Ils

exercent leurs missions sur le lieu qui leur est assigné ! Il ne s’agit pas de se tromper de cible, le message est adressé aux OS qui les ont mis en cause.

Seuls les « décideurs » en haut-lieu, tranchent. Même si pour certains, se défausser de leurs responsabilités, « quitter le bateau » quand le vent est mauvais est une règle de vie !!

Si ces procédés détestables mettent en lumière la médiocrité des procédés adoptés par la Direction du SPIP à l’égard de ses agents, les illustrations de cette posture sont malheureusement nombreuses et inquiétantes. Ainsi apprend-on que l’emménagement dans ces nouveaux locaux serait avancé à mai prochain ? Des impératifs de gestion budgétaires seraient mis en avant…

En revanche, aucune gestion prévue et actée en matière de maintenance de ces

locaux, aucune garantie quant à disposer de lignes téléphoniques, de réseaux

informatiques conformes et plus particulièrement de câblage GIDE… Là encore, priment la médiocrité de la gestion d’un service, le mépris et l’ignorance même de ce qui sous-tend matériellement l’intervention et l’action du SPIP !! « les lignes de vos correspondant sont actuellement inexistantes, veuillez renouveler votre appel ultérieurement… »

Mais si seulement ces désagréments concernaient le seul Paquebot Nord, il en va tout autant pour la Corvette Sud : un bel espace réduit de 30m², lui aussi des plus adapté pour le nombre de CPIP prévu pour cette année, des conditions de sécurité douteuses pour le secrétariat, isolé de l’étage puisque l’escalier de service est à l’extérieur de la structure, un surcoût dans la mise en conformité du local pour un usage professionnel optimisé, etc,etc….

Si notre flotte semble être prête à prendre le large, attention aux icebergs qui vont croiser notre route dans les eaux tumultueuses de la maintenance, le choc nous sera certainement fatal…

Ainsi ces considérations professionnelles sont « gérées » dans l’opacité la plus totale, en affichant la plus solide décontraction ; en effet, aucune réponse ferme, officielle quant à ces questions n’a été apportée par le DFSPIP lors de notre dernière audience.

Aux agents en 1ère ligne, les « sans- grade » et sans doute les seuls soucieux, de la meilleure prise en charge des publics confiés, restent des conditions de travail lamentables, sans nul lien avec l’importance de leurs missions. Et, cerise sur le gâteau, une considération inexistante de la part de ceux qui les représentent.

Le SNEPAP-FSU lance l’alerte, et ne laissera pas les agents des SPIP subir des remises en question de leur intervention professionnelle sans agir et réagir.

Il ne cessera de rappeler leurs responsabilités exclusives aux responsables d’un naufrage annoncé, et exige que des décisions conformes, transparentes soient rapidement actées en haut-lieu pour y remédier !!!

Section départementale 974- SNEPAP-FSU

St Denis, le 24 Février 2015

TOP