Region Rennes / Le malaise des SPIP enfin compris par l’AP : On remplace les présents, pour les absents on verra plus tard !
La dernière trouvaille de notre DI (ou de la DAP…) vise à solliciter les DSPIP afin qu’ils classent les
contractuels qui seront éventuellement « remplacés » si un (ou plusieurs) emploi de titulaire était affecté(s)
au dit SPIP.
Le SNEPAP FSU dénonce
cette démarche inadmissible qui fait peu de cas (doux euphémisme) des situations de ses agents
contractuels dont il est demandé, à la hiérarchie, de régler le sort, sans aucun recul, dans un délai
de 48heures, en déterminant « Qui va dégager ? » « Qui va rester ? ».
cette démarche inacceptable qui sous entend que les contractuels occuperaient les seuls postes non
pourvus du service. La création d’ organigrammes dans les SPIP, toujours évoquée – jamais aboutie,
serait en mesure de démontrer l’hérésie d’un tel raisonnement qui ne tient pas compte des départs
intervenus depuis le recrutement des contractuels , dont la présence est en soi un constat de
difficultés en personnels (ressources humaines ?)….
Malheureusement pour la santé des SPIP et de ses personnels (tous corps et tous grade confondus) ,
l’avenir reste toujours aussi noir, même si nos éminents hiérarques essaient de camoufler leur
responsabilité derrière la création d’un observatoire de la souffrance au travail.
Pour le SPIP 44, avant de remplacer les présents, le SNEPAP FSU exige que soient remplacés les absents
(départs à la retraite, détachements longue durée, arrêts longue maladie, sans parler des congés
maternité), que soient pourvus les nouveaux postes nécessaires avec les montées en charge au centre de
détention et à la maison d’arrêt.
Les contractuels, qui sont arrivés dans des moments difficiles et qui ont su apporter leur dynamisme, leur
professionnalisme et leur investissement, dont la qualité est reconnue tant par leurs collègues que par leur
hiérarchie, tant par les magistrats que par les partenaires, n’ont pas à être utilisés comme les variables
d’ajustement d’une politique inepte. Au delà de l’aspect humain déjà important, c’est aussi l’efficacité des
SPIP qui est en jeu, et encore plus si les conclusions de la conférence de consensus sont matérialisées par
des actes.
Le SNEPAP FSU ne se trompe pas dans les réelles responsabilités de la dégradation des conditions de travail.
Alors messieurs les Pompiers Pyromanes à la Ponce Pilate, arrêtez de dégrader les conditions de travail des
personnels, arrêtez de vous cacher derrière les cadres des SPIP pour faire appliquer des injonctions
paradoxales de ménagement des personnels et d’application des directives, ayez une réelle politique
ambitieuse pour les SPIP.
NANTES, le 20 mars 2013.