Alençon : droit de retrait

Le 25 novembre 2014, lors de leur permanences délocalisées à Mortagne au Perche, deux agents se sont retrouvés en difficulté. La situation les a conduit à interpeller la gendarmerie qui s’est déplacée sur les lieux. Néanmoins, l’attente des forces de l’ordre s’est faite dans l’angoisse, renforcée par la configuration des locaux. En effet depuis deux ans, ces agents ne cessent d’interpeller la municipalité, la direction du SPIP afin d’envisager un autre lieu de permanence.

Suite à un énième appel téléphonique auprès de la mairie, un déménagement semblait être en pourparlers pour le printemps 2014 ; des travaux devant être finalisés.

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Dans les faits, aucune décision de changement de locaux n’a été prise et c’est bel et bien dans des locaux « glauques » selon la gendarmerie, que le SPIP exerce ses missions. L’agent PSE, chargé de la sécurité dans les SPIP a d’ailleurs rédigé un rapport en ce sens auprès de la DAP.

Les agents en charge de ce secteur, ne souhaitent plus se mettre en danger et exercent leur droit de retrait en attendant que soit pris en compte leur conditions de travail et un meilleur accueil du public.

Dans l’attente, les PPSMJ seront convoquées au siège. Gageons qu’il y ait des places en maison d’Arrêt, car à l’évidence ces personnes ne pouvant se déplacer (1 bus par jour entre Mortagne et le siège) ne

pourront respecter leur suivi…

La section locale du SPIP 61

Alençon, le 27 novembre 2014

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