Déclaration commune de la CGT, de la FSU et du Syndicat de la Magistrature au Comité Technique Ministériel du 21 novembre 2013

Nos trois organisations condamnent fermement les attaques racistes dont la ministre de la justice est l’objet depuis plusieurs semaines.

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Des forces politiques largement gangrenées par les idées d’extrême droite ont, depuis longtemps préparé le terrain des dérives populistes et racistes quand ils ne les ont pas directement initiées.

La tentation sécuritaire, toujours prompte à resurgir sur la scène politique dans des contextes de crise propres à susciter des inquiétudes profondes, alimente aussi la stigmatisation de certaines catégories de la population et le déchaînement haineux.

Ainsi, ce n’est pas un hasard si c’est la ministre de la justice qui symbolise une autre politique pour la justice et la volonté de rompre avec la facilité sécuritaire qui est l’objet depuis trop longtemps d’un tel déchaînement.

Là où le débat politique et démocratique n’a pas lieu, se déploient, en lieu et place d’une espérance, l’ignorance, la peur de l’autre et le repli sur soi.

En apportant aujourd’hui leur soutien à la ministre, nos trois organisations indiquent leur refus de laisser les idées xénophobes et racistes se banaliser afin que les valeurs de tolérance, d’égalité et de démocratie reprennent la place première qu’elles n’auraient jamais du quitter.

Paris, le 21 novembre 2013

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