LE 4 OCTOBRE 2005 : TOUS DANS L’ACTION !

L’emploi sacrifié…. Le pouvoir d’achat en chute libre…

Malgré les manifestations de début 2005, le gouvernement continue sur la même ligne :

Dans le privé : Les licenciements se multiplient, quand, parallèlement le gouvernement amplifie la pénalisation des chômeurs. L’instauration du Contrat Nouvelle Embauche vient remettre en cause le droit du travail et érige la précarité en passage obligé. Les dérogations au SMIC se banalisent, et le nombre de personnes « bénéficiant » du R.M.I explose !

Dans le Public : Les fonctionnaires, comme les retraités, accusent depuis 2000 une perte de leur pouvoir d’achat de plus de 5%. Les statuts des personnels sont menacés (nouveaux CDI, réforme de l’Etat…) entraînant de plus en plus de précarité. Avec des suppressions massives de postes budgétaires, les services publics sont laissés à l’abandon et ne peuvent plus répondre aux besoins de la population, entraînant ainsi l’aggravation des inégalités.

Vous l’aurez constaté :

SEULE LA CHARGE DE TRAVAIL AUGMENTE !

Le SNEPAP-FSU appelle l’ensemble des personnels pénitentiaires

à participer aux manifestations du 4 octobre 2005

dans le respect du cadre légal du statut spécial (en utilisant jours de repos, crédit-temps, jours de congés)

Les personnels pénitentiaires sous statut spécial n’ont pas le droit de grève. Ceux qui seront en service le 4 octobre 2005 ne pourront donc adopter la forme de lutte classique de l’ensemble des travailleurs.

Pour les personnels qui ne peuvent participer aux manifestations :

le SNEPAP FSU les appelle à porter un brassard noir le 4 octobre 2005,


En signe de solidarité citoyenne avec les manifestations organisées ce jour,

En signe de deuil pour le service public,

En signe de deuil d’une justice équitable,

En signe de deuil des moyens d’une politique de l’exécution des peines,

En signe de deuil d’une société solidaire.

Le SNEPAP FSU appelle les responsables de service à faire connaître l’état numérique des personnels en deuil au directeur de l’administration pénitentiaire.

Paris, le 27 septembre 2005

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