Le SPIP de l’Aisne ou le monde merveilleux de OUI-OUI
Bienvenue dans le SPIP 02, un monde dans lequel la hiérarchie dit OUI-OUI à
toutes les demandes de la DAP ou des magistrats mandants.
OUI-OUI à la mise en place des PPR sur toutes les antennes sur la base de volontaires
désignés (on parle même de deux PPR par antenne). Ce serait une exigence de la DAP
nous explique-t-on, comme si cela justifiait de faire n’importe quoi.
Aucune réorganisation du service n’est prévue et les PPR se rajoutent tout « naturellement
», « harmonieusement », à la charge de travail existante, sachant que
les collègues animateurs ont entre 130 et 250 mesures.
OUI-OUI à la prise en charge de toutes les mesures judiciaires de manière systématique
(sans, bien sur, s’assurer que la prise en charge puisse être effective et non pas seulement
théorique en donnant le nom d’un agent sur le dossier en cas de problème).
Nous, dans l’Aisne, on sait le faire alors qu’en Ile-de-France ; ils plafonnent le
nombre de dossier par agent !
OUI-OUI aux exigences des magistrats qui réglementent le contenu des rapports,
et décident de la forme et du fond du travail du SPIP pour chaque probationnaire.
Heureusement, en interne, il nous est expliqué que nous ne sommes pas obligé de
suivre les directives du Jap – ouf – mais sans nous l’écrire, bien sur ! Que devient
notre savoir-faire ?
Nous demandons que la hiérarchie du SPIP de l’Aisne prenne des
positions tenant compte des charges de travail, de l’épuisement du
personnel, de la solitude des agents, face aux exigences de la DAP
ou des magistrats mandants.
Il s’agit de permettre aux agents d’effectuer un travail de qualité
dans un climat de confiance mutuelle.
Le 23.11.2010