Mobilisation des C.S.I.P. d’Ile-de-France syndiqués et non-syndiqués

La mise en oeuvre de la réforme de la filière insertion et probation confirme la mise en extinction

du corps des C.S.I.P. Cette réforme ne répond à aucune des préoccupations des C.S.I.P., tant sur

leur évolution statutaire que sur leurs futures missions. Elle ignore la réalité des tâches qu’ils

exercent au quotidien. Par leur position au sein des S.P.I.P. de l’interrégion IDF, les C.S.I.P. sont des

rouages essentiels dans le fonctionnement des services et dans la mise en oeuvre de la Loi

Pénitentiaire.

Face à l’opacité des engagements de l’Administration Pénitentiaire, et en l’absence de garanties

concrètes d’intégration de tous les C.S.I.P. dans le corps des D.P.I.P. au cours de la seule année

2011, les C.S.I.P. IDF ont décidé de se recentrer sur les missions exclusivement énumérées par le

décret n° 2005-445 du 06 mai 2005 :

Les CSIP sont chargés, par délégation du directeur, de fonctions de coordination d’actions menées

dans le cadre de partenariats, d’animation des équipes personnels d’insertion et de probation, de

conseil technique auprès des conseillers d’insertion et de probation et des assistants de service

social, et de conduite d’actions en direction des personnes placées sous main de justice.

Ainsi, à compter du 21 mars 2011, les C.S.I.P. IDF n’assureront plus les tâches suivantes :

"-" Validation de tous les écrits professionnels.

"-" Mise en oeuvre des nouveaux dispositifs de la Loi Pénitentiaire (P.S.A.P., S.E.F.I.P.).

"-" Représentation de l’Administration Pénitentiaire aux débats contradictoires et tribunaux

de l’application des peines.

"-" Gestion des ressources humaines (congés – évaluations – contrôles horaires).

"-" Elaboration des budgets prévisionnels.

"-" Rédaction des rapports d’activité.

Par ailleurs, ils se conformeront strictement à l’application des 36 heures hebdomadaires.

Dans ce contexte, nous exigeons l’intégration de l’ensemble des C.S.I.P. dans le corps des D.P.I.P.

pour cette année 2011 et le bénéfice de l’indemnitaire lié au poste occupé.

Paris, le 10 mars 2011

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