Personnels de surveillance, une autre vision de notre administration existe !

Pour le SNEPAP-FSU, la qualité du service public de la Justice et la sécurité des personnels qui y oeuvrent sont indissociables d’une politique pénale progressiste. La prévention de la récidive doit découler d’une conception humaniste, afin de permettre une réadaptation progressive dans la société des personnes confiées au service public pénitentiaire.

Construire un parcours d’exécution des peines cohérent et efficace, respectueux de la dignité et des droits des PSMJ, n’enlève aucun droit aux personnels, c’est bien le contraire. Pour le SNEPAP-FSU, la sûreté doit pouvoir être assurée. Mais nous nous opposons à une politique de sécurité qui ne reposerait que sur des dispositifs passifs (caméras de

surveillance..). Une réelle réflexion sur la sécurité dynamique (gestion des conflits etc…) doit être menée.

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Un sens à nos missions…

Le SNEPAP-FSU considère que le métier de surveillant doit évoluer.

Des équipes, plus particulièrement chargées de la sécurité périmétrique, et des équipes intervenant au quotidien dans les

étages, doivent être créées.

De plus, les personnels de surveillance sont trop souvent cantonnés à des ouvertures et fermetures de portes : il faut élargir leur champ de compétences et d’intervention. Car la mission de garde et de réinsertion ne se réduit pas à la notion de maintien de l’ordre public, ni à celle de contrôle et de gardiennage.

Le travail pluridisciplinaire doit également être développé. Il ne s’agit pas de supprimer les spécificités de chacun mais bien de favoriser un travail en commun. Les personnels de surveillance doivent prendre toute leur place dans le parcours d’exécution de la peine. Leur entrée dans les SPIP, souhaitée par le SNEPAP-FSU, a favorisé cette approche

pluridisciplinaire et transversale.

Enfin, pour le SNEPAP-FSU, il est nécessaire de favoriser un socle de formation commun à l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire. Le rapprochement des différents acteurs, dès la formation continue, est le gage d’une meilleure connaissance des missions de chacun et le point de départ d’une véritable démarche pluridisciplinaire.

Des moyens pour nos missions…

Dans un contexte de pénurie de personnels patent, le déploiement de moyens conséquents est indissociable d’une politique « métier » ambitieuse. Le fonctionnement en mode dégradé d’une part croissante d’établissements pénitentiaires ne peut perdurer. Le SNEPAP-FSU s’oppose au gaspillage d’argent public porté par les politiques de

constructions immobilières en partenariat public / privé qui engagent considérablement les budgets de l’administration pénitentiaire et assèchent ceux des établissements en gestion directe. Une réorientation des ressources budgétaires est donc incontournable au profit des ressources humaines.

La qualité du service public pénitentiaire passe par la reconnaissance de ses personnels…

Le SNEPAP-FSU revendique l’accès à la catégorie B, conformément aux compétences requises pour un métier de plus en plus complexe et diversifié et pourtant en réel manque de reconnaissance.

Nous dénonçons les disparités de fonctionnement sur les cycles de travail d’un établissement à l’autre.

Le SNEPAP-FSU exige la réactualisation et le respect des fiches de poste des personnels de surveillance en SPIP et un état des lieux sur l’organisation du temps de travail.

Le SNEPAP-FSU milite pour l’accès des femmes à toutes les fonctions et à tous les postes proposés aux personnels de surveillance (respect des directives européennes).

Enfin, nous revendiquons la pleine reconnaissance des personnels exerçant des fonctions spécialisées (moniteurs de sport, formateurs,etc) : perspective de carrière, moyens dédiés…

Voter pour la FSU, c’est voter pour une des principales fédérations syndicales de la Fonction Publique

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