PLUS DE SOUS, PAS DE CIP !

En cette période de « rentrée », de nombreuses PPSMJ, mesures et décisions de justice vous attendent…Après des annonces tonitruantes de recrutements sans précédents, l’Administration Pénitentiaire semble aujourd’hui décidée à faire de sérieuses économies budgétaires au détriment des lauréats du concours de CIP et du fonctionnement des SPIPs.

L’inconséquence de l’administration place nombre de ces futurs élèves CIP dans des situations impossibles. Informés de leur réussite et de leur date d’entrée en formation, la plupart avaient pris leurs dispositions pour respecter le calendrier qui leur avait été fourni . Bien mal leur en a pris, puisque l’administration s’est contenté de leur annoncer le report sine die de cette entrée en formation. Ils se retrouvent donc aujourd’hui sans boulot, sans droit aux Assédics, voire sans protection sociale (mais rassurez vous, « on » leur a suggéré de demander le RMI….)

Pour le SNEPAP FSU, cette situation est inadmissible. D’une part, par l’absence totale de respect des personnes, et, d’autre part, par le gouffre entre cette décision, et les déclarations du gouvernement affirmant que l’exécution des peines, la prévention de la récidive et la lutte contre le chômage constituent des priorités. Nous ne pouvons que rester sidérés par cette décision !

Interpellée, la DAP semble vouloir aller encore plus loin dans la gestion comptable des ressources humaines, en modifiant la formation des CIP, non pas sur des considérations d’amélioration, mais de rentabilité pure.

Le SNEPAP FSU a toujours considéré essentiel de réfléchir sur la formation de CIP, son évaluation, son contenu, mais aussi sur le mode de recrutement, l’information et la communication autour du concours.

Mais cette réflexion ne saurait se limiter à des gains économiques et doit être menée en amont, en concertation avec les organisations syndicales représentatives, et les SPIP.

Les lauréats du concours ne doivent en aucun cas en faire les frais !

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