POSTES CSIP : UNE GESTION CHAOTIQUE ET DES INFORMATIONS PARCELLAIRES
Des collègues inscrits au concours se sont retrouvés nommés sur la liste d’aptitude. Cette dernière est parue entre les écrits et les oraux du concours. Les collègues ont donc demandé à l’administration s’ils avaient un quelconque intérêt à se présenter aux épreuves orales du concours. Il leur a été indiqué que non, qu’ils étaient d’ores et déjà chefs de service d’insertion et de probation et qu’ils n’avaient aucune raison de se présenter aux oraux. Gain d’un déplacement coûteux sur Paris pour tout le monde. Mauvaise pioche pour les collègues, leur interlocuteur à l’administration ayant omis de leur préciser que ce choix avait un intérêt par rapport au nombre de postes sur lesquels ils pourraient postuler. Ces collègues se voient proposés une liste de 15 postes contre les 76 postes offerts aux lauréats du concours (dont ils eussent pu faire partie).
La règle appliquée pour le choix des postes donnait, jusqu’à ce précédent, toujours la priorité aux titulaires. La liste des postes proposés aux nommés sur la liste d’aptitude aurait pour le moins du être diffusée avant la liste des postes proposés aux lauréats du concours.
La confusion a été créée par la concomitance du concours et de l’établissement de la listes des nommés au choix et renforcée par l’attribution des postes aux lauréats du concours avant l’entrée en formation (avancée notoire obtenue dans le cadre de la réforme statutaire).
Le Snepap-Fsu réclame que l’administration donne pour cette année la possibilité aux lauréats du concours et aux récipiendaires de la liste d’aptitude de choisir leur poste dans une liste unique.