Y a t’il un pilote pour l’antenne SPIP de Valenciennes ?

Depuis le départ du CSIP courant janvier 2009, Valenciennes navigue à vue.

Face à l’absence de supérieur hiérarchique, l’adjointe du DSPIP fait l’ « intérim » du commandant de bord. Son rôle consiste essentiellement à valider les rapports et à « assurer » une représentation auprès des partenaires juridictionnels. Ses autres missions ne lui permettraient pas de pourvoir correctement à l’encadrement des agents.

Depuis plusieurs mois, l’équipe, en souffrance, n’a aucune véritable réunion de service :

 Celle du 29/06/2009 fixant le devenir des dossiers d’un collègue parti en retraite un mois auparavant.

 Celle du 22/01/2010 où le DSPIP est venu présenter le nouveau fonctionnement des changements d’horaires PSE, l’absence d’enquête avec le surveillant PSE à compter du 01/02/2010 et l’arrivée de véhicules de service.

Le plan de vol était fixé à l’avance.
L’équipe n’a pas pu participer tant il s’agissait d’une énumération d’informations.

Pire qu’un aéroport, à l’antenne de Valenciennes les consignes sont désormais transmises par la DIP au détour d’un couloir ou au téléphone. Le collègue informé ayant toute latitude pour renseigner le reste de l’équipe « s’il le souhaite » ou le juge utile !

Cette opacité et cette volonté manifeste de ne pas informer toute l’équipe contribue à instaurer des tensions au sein du service.

Las des désertions des capitaines, les personnels d’insertion et de probation de Valenciennes sollicitent un mode de communication à destination de tous et la tenue de réunions de service mensuelles.

Espérons que l’arrivée prochaine d’une nouvelle DIP permettra de remettre les gaz.

Valenciennes, le 01/04/2010