APPEL A UNE JOURNEE D’ACTION ET DE MOBILISATION

Depuis de nombreux mois, nos trois organisations syndicales réunies en entente et représentant la presque totalité des personnels des SPIP ont multiplié les initiatives au niveau national : rencontre avec les Gardes des Sceaux successifs, avec la Direction de l’Administration Pénitentiaire, actions en direction des médias et des parlementaires…

Nous avions pour objectif d’obtenir les moyens nécessaires à l’exercice de nos missions ainsi que les avancées indemnitaires dont nous avons été privés !

Force est de constater que le dialogue social auquel nous avons voulu croire a produit de bien maigres résultats : 80 créations de postes de PIP et majoration de l’ISS de 1 % au budget 2006, alors que nos revendications portent sur un plan pluriannuel de recrutement de personnels des SPIP de toutes catégories (TS, personnels administratifs et d’encadrement), la parité de l’ ISS avec celle de nos collègues surveillants ainsi que l’obtention de l’Indemnité pour Charge Pénitentiaire.

Faut-il rappeler que les charges de travail ont augmenté de manière considérable, en raison de la surpopulation pénale, mais aussi des nombreuses dispositions législatives, adoptées sans aucune logique de programmation des moyens !

Faut-il préciser qu’au moment où les dernières dispositions prévues par la loi dite Perben 2 vont entrer en vigueur, le gouvernement s’apprête à faire adopter une proposition de loi relative « au traitement de la récidive pénale » qui percutera une nouvelle fois, de plein fouet, l’activité des SPIP !

Et n’oublions pas qu’un projet de loi sur la prévention de la délinquance est en train de voir le jour au Ministère de l’Intérieur !

Il est essentiel de passer maintenant à un autre stade pour nous faire entendre et obtenir des résultats ! Assez de bonnes paroles et de rapports qui constatent, unanimement, l’insuffisance des moyens dévolus aux SPIP !

Le SNEPAP FSU, l’UGSP CGT et la CFDT Interco vous

appellent :

  • à réagir lors d’une journée d’action pour dénoncer

    l’incapacité des SPIP à exercer les missions de prévention de la récidive qu’on ne cesse d’invoquer !
  • à organiser au sein des services d’insertion et de probation des débats afin de faire connaître le plus largement possible les conditions inacceptables de mise en œuvre des lois !

Cette journée s’inscrira dans une dynamique d’ouverture : en invitant les députés et sénateurs qui décident des budgets à venir à se rendre compte sur place de la réalité de l’exercice de nos missions et de nos conditions de travail, en invitant également les élus départementaux, locaux, les magistrats, nos partenaires… et bien évidemment l’ensemble des médias.

Pour retentir, cette journée ne saurait se dérouler dans des conditions habituelles. D’ailleurs un tel programme ne pourra laisser place qu’aux interventions professionnelles

absolument incontournables que vous définirez au sein de

chaque service et elles seules.

NE RIEN DIRE, C’EST CONSENTIR !

N’ACCEPTONS PLUS DE FAIRE N’IMPORTE QUOI !

Paris le 21 octobre 2005

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