FLASH INFO PETITION

Contrairement à ses engagements pris en 2013, à rebours des conclusions du rapport IGSJ/IGF de 2011, et contre l’avis des organisations professionnelles, la Direction de l’Administration Pénitentiaire a décidé d’imposer un certain nombre de postes de CPIP placés aux futurs stagiaires de la 18ème promotion de CPIP.

Imposer ces fonctions à de jeunes professionnels est irresponsable : la nature des fonctions de CPIP placé nécessite une expérience minimale, une capacité d’adaptation certaine et doit reposer sur le volontariat.

Autant de conditions que l’administration a cherché à contourner par le biais d’un montage saugrenu : les stagiaires seraient sédentarisés sur l’antenne siège de la zone de rattachement durant l’année de pré-affectation et placés une fois titulaires.

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Au-delà de ce passage en force, c’est la question de la pré-affectation et de la formation initiale qui était en jeu. Conscient de ces enjeux, le SNEPAP-FSU envisageait une approche commune avec l’UGSP-CGT,

afin d’adresser à l’administration un signal fort de mobilisation et d’unité. Aucune action intersyndicale n’a pu aboutir : le SNEPAP-FSU n’en n’est pas resté là et a poursuivi le combat. Le 28 avril, nous

invitions l’ensemble des personnels à exprimer leur refus d’une décision injuste et irresponsable, en signant une pétition.

Contraints par le calendrier de la 18ème promotion de CPIP et dans un temps record, ce sont plus de 1 000 personnels d’insertion et de probation, ainsi que des personnels intervenant à leurs côtés qui se sont engagés.

Le SNEPAP-FSU se félicite de cette mobilisation qui démontre que, lorsque les fondamentaux et l’avenir de l’ensemble des professionnels sont en jeu, l’inaction et les clivages syndicaux n’ont plus leur place.

Le SNEPAP-FSU a interpellé la Directrice de l’Administration Pénitentiaire en lui demandant d’être attentive à la voix de ses personnels et de revenir sur sa décision. Nous mènerons le combat jusqu’au bout.

Les personnels d’insertion et de probation, bien qu’oeuvrant dans des conditions toujours plus difficiles, ont démontré qu’ils n’étaient pas

résignés. Le SNEPAP-FSU restera à leur côté.

Paris, le 23 mai 2014

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