SPIP 35 : Personnels minés = risque d’implosion

Il y a près d’un an la hiérarchie du SPIP 35 a opté pour le mode dégradé comme unique réponse à l’augmentation de la charge de travail et de la multiplication des tâches dans un contexte de pénurie de personnel.

"-" Le SNEPAP FSU dénonce ce mode dégradé (suivi à 4 mois en milieu ouvert après validation de la hiérarchie, absence de représentation du SPIP aux réunions institutionnelles en milieu fermé), réponse inadaptée qui n’a pas empêché le passage en mode « super dégradé » des conditions de travail pour les personnels aujourd’hui en grande souffrance.

L’IGF préconise des ratios de 86 personnes suivies en MO et 73 en MF par CPIP. Aujourd’hui au SPIP 35, un CPIP en milieu ouvert prend en charge 162 mesures et 1 CPIP en milieu fermé 92. Et il s’agit là d’une moyenne départementale ne tenant pas compte des dossiers des collègues en arrêt de travail (maladie, maternité, congé parental, détachement, mise à disposition), répartis sur les équipes. La réalité est donc pire encore !

Devant ces chiffres en constante augmentation, le SNEPAP FSU exige sans délai le respect des ratios préconisés.

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– Le SNEPAP FSU dénonce le report systématique de la charge de travail des personnels empêchés sur les personnels présents dans le non respect des fiches de poste (quand elles existent).

Aujourd’hui au SPIP 35 antenne de Rennes milieu ouvert, en l’absence de secrétaire, des agents doivent se rendre disponibles pour assurer des tâches qui ne leur incombent pas ; sans compter que le service est quasi injoignable pour les PPSMJ et pour les partenaires.

Devant le risque que les présents d’aujourd’hui soient les absents de demain, le SNEPAP FSU exige des mesures immédiates de protection des personnels.

– Le SNEPAP FSU dénonce les conditions matérielles d’accueil du public et de travail du personnel :

A l’antenne de Rennes milieu ouvert, salle d’attente trop exiguë pour accueillir le public (5 places assises), bureaux d’entretien en nombre insuffisant, matériel vétuste, infiltration d’eau, manque d’éclairage, incapacité de fournir des clés du service à l’ensemble du personnel faute de budget…

Exiguïté des locaux du SPIP en milieu fermé à Saint-Malo.

– Le SNEPAP FSU dénonce l’absence totale de perspective d’amélioration des conditions de travail et de prise en charge des PPSMJ à court terme et que pour toute réponse les personnels se voient opposer le projet de déménagement début 2015. Une perspective salutaire mais lointaine !

Monsieur le Directeur, dans quel état sera votre équipe dans 10 mois ?

Indicateurs de risques psychosociaux inquiétants, gestion de flux

incessants, secteurs sinistrés, permanences de service redoutées… Le SNEPAP FSU exige des réponses urgentes et responsables pour éviter l’implosion du SPIP 35 et de ses agents.

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