SPIP 87 : Très mauvais bilan 2013 et mal parti pour 2014

Malgré la bonne volonté et l’implication réelle du nouveau cadre arrivé au service en mai 2013, le SPIP 87 implose en raison de la gestion calamiteuse du service.

Isolés, ironisés et très peu soutenus dans notre travail quotidien par le DFSPIP, les agents vivent de plus en plus mal dans ce service : la moindre intervention ou demande se traduit pas des réactions violentes, méprisantes et par des attaques personnelles du Directeur.

Cliquez ici :

PDF - 151 ko

"-" Absence de communication :

Seulement quatre réunions de service en 2013 ! et quand celles-ci se tiennent enfin, les compte rendus contiennent des éléments jamais évoqués en réunion…

Comment avoir des informations alors ? Par les bruits de couloir ou des mails expéditifs de la direction, messages électroniques qui sont par ailleurs, déconseillés aux agents car pour nous ce n’est pas une façon de « communiquer dans un service à taille humaine » scribit ! Et c’est sans doute parce que ce service est trop à taille humaine que le DFSPIP est le seul cadre qui ne prend pas le temps de saluer les agents alors qu’il passe devant chacun des bureaux ?

– Organisation du service (si on peut l’appeler comme ça) détériorée :

. 2013 : Absence d’anticipation de la hiérarchie pour l’organisation du service suite aux absences prévues de longue date (3 congés maternité).

Il n’y a pas eu de « Commission d’Aménagement des Peines et Préparation à la Sortie » de février à septembre 2013, durant le congé maternité de la collègue, à qui la tâche avait été manifestement exclusivement dévolue.

Quant à l’accueil des nouveaux collègues fraichement mutés sur le service en septembre, ils n’ont même pas été reçus par le DFSPIP !

.2012, 2013, 2014 : Pas de projet de service, pas d’objectif .

. Multiplication des convocations des CPIP devant les Cours d’Assises et les autorités judiciaires (police, gendarmerie) pour apporter des éléments concernant des PPSMJ suivies par le Service : aucun positionnement CLAIR, sauf demande du DFSPIP à ce que le CPIP obtienne lui même un écrit de la demande d’audition…. Bref, on se débrouille tout seul, avec la seule consigne du chef de service « d’adapter son langage ».

. Hygiène, sécurité et conditions de travail : toujours pas d’assistant de prévention sur les deux services Haute-Vienne et Creuse ! La fonction et le cadre de l’intervention de ce poste si important n’ont JAMAIS été présentés à l’ensemble du service afin de motiver un ou des éventuels candidats ! Un candidat s’est porté volontaire en janvier, mais il attend l’officialisation de sa fonction à ce jour.

D’ailleurs, le contenu des réponses figurant sur le registre hygiène et sécurité en dit long sur la réelle préoccupation de Monsieur le Directeur en la matière car, concernant un problème d’infestation de cafards dans la salle de repos, il suggère aux agents le 24/12/2013 de « constituer une petite équipe de volontaires afin de vider la salle de repos et , ainsi, procéder à la pulvérisation tant attendue » scribit. Effectivement, le 11/10/2013, il répondait au problème de cafard qu’un traitement de désinfection serait réalisé, dés que possible, et qu’une bombe d’insecticide était disponible. Deux mois après le signalement, toujours des cafards et une suite donnée inadaptée…

Quant aux boutons poussoirs de déclenchement de l’alarme dans les box d’entretiens, il ne sont toujours pas fixés à un endroit accessible, et ce depuis l’arrivée dans ces locaux, c’est à dire en 2008, et malgré le signalement sur le registre hygiène et sécurité en 2012…

. L’agent PSE n’a toujours pas de nouvelle fiche de poste : il faut dire que ses missions « d’ homme à tout faire » ne peuvent s’écrire noir sur blanc, car il lui est demandé, en plus de ses fonctions d’agent PSE, de faire l’accueil, d’emmener la voiture – de- service – du – Directeur au contrôle technique, d’apporter le courrier dont celui du SPIP de Guéret …

. Deux véhicules de service mais l’un réservé à l’usage quasi exclusif du DFSPIP notamment, pour rentrer à son domicile tous les soirs et les week-ends (sauf lorsqu’il est en congé, ouf !), en cas d’urgence… Par contre, interdit pour un agent qui doit partir tôt le lendemain sur son secteur, de ramener le véhicule jusqu’à chez lui, juste une fois, soit disant « pour ne pas déroger à la règle » !!?

. Propos sexistes réguliers que l’on doit prendre « pour rire » : exemple, en 2012, suite à l’annonce de trois futurs congés maternité, proposition du DFSPIP de procéder à « la pesée » des femmes du service pour s’assurer qu’elles ne sont pas enceintes, mais c’était une blague…! Ou encore, « de faire signer aux agents féminins un engagement pour ne pas être enceinte » (là aussi on a bien rigolé) ou encore « on serait mieux avec un service qu’avec des hommes ». Tous ces propos très drôles sont véridiques, mais n’ont jamais fait rire personne.

. Evaluation / Notation des agents 2013 : 6 mois de délai entre les deux actes pour une partie des agents !!! Et pourquoi donc ??

"-" Dialogue social : une mascarade !

Le comité technique des SPIP 23 et 87 n’est qu’une épine dans le pied du Président de ce comité !

Peu d’engagements pris lors des CHSCT et CTS (novembre 2012 : groupe de travail sur la rédaction de la Charte des temps, finalement enterré ; juin 2013 : pas de groupe de travail associant les personnels volontaires mis en place pour la mise à jour du DUERP 2013 ; décembre 2013 : transmission de la note sur la sécurité dans les SPIP oubliée…). Et pour nouvelle preuve très récente, le DFSPIP met en place de nouveaux horaires d’ouverture de service et d’accueil téléphonique non seulement SANS avoir soumis au Comité Technique le vote de cette nouvelle Charte des Temps qui se trouve fortement modifiée, mais surtout, sans avoir informé le service de la date d’application de sa décision ! Aujourd’hui, les CPIP qui ont convoqué des PPSMJ à 9h00, ont découvert que le service ouvrait désormais à 9h30 ! Ils ont dû les faire patienter 40 minutes dans le froid (car la grille n’a été ouverte qu’à 9h40 à l’initiative d’un CPIP), inutilement ! Rien d’affiché concernant l’effectivité de ces nouveaux horaires sur les portes d’entrée du service, rien d’affiché dans nos boites de messagerie !

RIEN NE VA PLUS !

Les agents sont usés par l’autorité arbitraire d’un DFSPIP dont les principes de management se révèlent inopérant et dangereux ;

Le SNEPAP-FSU et l’UGSP CGT demandent en urgence un audit des fonctionnements

des SPIP 23 et 87,

Le SNEPAP-FSU et l’UGSP CGT vont interpeller l’Inspecteur Hygiène et Sécurité au Travail pour une visite sur les sites des deux SPIP (23 et 87),

Le SNEPAP-FSU et l’UGSP CGT vont interpeller le médecin de prévention pour constater le niveau de risque psychosocial dont elle a déjà en partie connaissance .

Limoges, le 12 février 2014

TOP