SPIP de Nîmes : Gouverner, c’est prévoir Prévoir, c’est agir Agir à Nîmes, c’est fuir

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La situation de l’Antenne de Nîmes est passée de la vigilance orange à la vigilance rouge.

Suite à l’absence de réponses concrètes de notre hiérarchie à la sonnette d’alarme tirée par les collègues de la Maison d’Arrêt et au rejet des propositions faites par les CPIP pour améliorer les conditions de leur travail et en gérer la surcharge (surpopulation carcérale importante à Nîmes), nos cinq collègues de la MA ont été obligées de se protéger en prenant un arrêt maladie.

Leur santé était donc en danger

Arrêt depuis le 28 Octobre 2013

Stratégie adoptée par notre hiérarchie face à cette situation :

TAIRE les difficultés des collègues qui ont amené à cette crise ou en rejeter la responsabilité, préférant répondre aux questions à ce sujet par l’agressivité.

REMPLACER les collègues du MF par ceux du MO pour que ces derniers se retrouvent à leur tour dans un état de stress important, ne pouvant plus assumer le suivi de leur dossier et se mettant à leur tour en danger.

ANNULER toutes les permanences délocalisées, accumulant encore une charge supplémentaire à long terme.

MAIS OU EST DONC PASSEE LA REFLEXION D’EQUIPE QUI DEVRAIT AVOIR LIEU DANS UNE TELLE SITUATION

MIEUX ENCORE :

FUIR : permanence du DSPIP adjoint sur la Lozère, arrêt maladie ou congés laissant le milieu ouvert dépourvu de cadre sur place.

LAISSER SEULE le seul cadre de la Maison d’Arrêt en lui laissant la charge de la crise due à l’absence des CPIP de la Maison d’Arrêt et des rapports milieu ouvert.

ETRE ENCORE ABSENTS quand les collègues de la Maison d’Arrêt se présentent mercredi dernier pour rencontrer la psychologue de l’AP, temps où il aurait été judicieux de tenter de renouer le dialogue.

IGNORANCE DE LA SOUFFRANCE + ABSENCE DE PROPOSITIONS AU MAL ETRE = RENOUVELLEMENT DE L’ARRET DE TRAVAIL

La situation s’aggrave !

Jusqu’où va-t-il falloir aller pour que notre hiérarchie réagisse, et fasse enfin un pas en avant pour rétablir le dialogue avec les agents ? Nous parlons d’un dialogue de fond !

Faut-il qu’un agent se mette sa vie en danger pour que ça bouge ?

Nous nous sentons dévalorisés et réduits à l’état de petits soldats qui ne sont bons qu’à obéir et se taire !

Ce management par la souffrance et l’ignorance doit cesser ! Il est temps de mener une réflexion de fond sur les conditions de travail au SPIP de Nîmes !

A Nîmes, le 8 Novembre 2013

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