SPIP 21 : LOCOMOTIVE EN PANNE , WAGONS SURCHARGES, PERSONNELS SUR LE QUAI

Entretiens d’évaluation, prises en charge différenciées, développement des PPR, stages de citoyenneté animés par les CPIP (1 par mois, excusez du peu), cercle de soutien (peut être bien le seul de France et de Navarre ?) médiation, programmes de préparation à la sortie…

Avec toujours, la recherche de la meilleure réponse possible, sans jamais se dire que ce n’est pas à nous de faire, mais en cherchant toujours comment faire, avec qui, et en gardant à l’esprit que les violences à personne sont le

coeur de cible du SPIP.

Pour plus d’efficacité nous avons accepté la spécialisation des postes, avec rotation tous les 2 ans. Personne n’est propriétaire de ses dossiers, personne n’est propriétaire de son poste, une révolution dans notre profession.

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Nous avons oeuvré tous ensemble, avons réajusté au fur et à mesure . Nos réflexions ont pris du temps et beaucoup d’énergie. Nous avons réfléchi à ce que nous faisions, comment, avec qui et pourquoi.

Nous nous sommes formés, nous avons accepté l’analyse de la pratique obligatoire, l’obligation faite à tous de faire un PPR. Le SPIP 21, tous corps de métier confondus, administratifs, surveillants, CPIP, direction, a dit oui

à tout, parfois avec inquiétude et grincements de dents car certains changements sont difficiles à apprivoiser, dans un contexte de surcharge de travail. Le SPIP a embarqué, certain que le conducteur roulait avec son

équipage. On le savait, le voyage serait long, des évaluations nécessaires et des réajustements à envisager. Mais il était plein de sens. On avait confiance dans le conducteur, le conducteur avait confiance en nous.

LE CONDUCTEUR EST PARTI,

C’EST UNE SIMPLE VOYAGEUSE SANS BAGAGE QUI L’A REMPLACE…

Après des mois d’installation, le train est toujours à quai :

"-" des réunions d’équipes sans ordre du jour

"-" aucune réunion de travail, plus de projet pour l’équipe

"-" aucune information diffusée

"-" rotation des postes non anticipée

"-" aucun contact avec les partenaires

"-" aucun intérêt manifesté pour ce qui est mis en place

"-" un unique CTS le 5/9/13, sans ordre du jour, ni compte rendu

Et nous ne parlerons pas des demandes restées sans réponse, de la case ‘directrice’ jamais relevée qui déborde, des rapports non transmis ou en retard, tout repose sur une Adjointe surchargée …

Les personnels du SPIP n’ont pas de baguette magique mais ils avaient de l’énergie, de l’envie qui leur permettaient de réfléchir et d’être force de propositions pour innover dans les prises en charge. Nous étions tous

embarqués et chacun prenait sa part dans le travail .Aujourd’hui, nous refusons de porter le service seuls.

Nous demandons à notre nouvelle directrice de se mettre au travail et si elle ne sait pas comment faire (c’est l’impression qu’elle donne !), alors que l’on se mette autour de la table , que l’on pose les choses !! Sans quoi, à terme, voire à très court terme, le service ne pourra pas redémarrer !

Dijon, le 8 octobre 2013

SNEPAP-FSU SPIP Côte d’Or

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