Antenne de Nancy (54) : Y a-t-il un pilote dans l’avion SPIP ?

Les agents du SPIP de Nancy ne sont pas réfractaires aux changements mais ils exigent des lignes claires et cohérentes pour leur organisation de service.

La question est posée au vu du malaise évoqué de façon récurrente par les agents de l’antenne de Nancy. Nous ne pouvons que déplorer un contexte de confusion générale au sein du service :

"-" Incertitude quant au nombre de TS affectés en 2009 sur l’antenne, quant aux fonctions qui leur seront dévolues (au nouveau CP ? Selon quel calendrier ? Dans quelles conditions ?, en milieu ouvert ? Sur quelles mesures prioritaires ? Avec quel accueil, quel accompagnement ?)

"-" Aucune anticipation liée aux absences, arrivées, de TS et de PA, pourtant prévues depuis plusieurs mois.

"-" Une nouvelle organisation de service est annoncée par le personnel d’encadrement depuis plusieurs mois et pourtant cette dernière demeure plus que floue aujourd’hui, à quelques semaines de l’ouverture du nouveau CP, d’une capacité initiale de 800 places…Des dysfonctionnements, incohérences, effets d’annonce contradictoires selon les interlocuteurs, absence de lisibilité concernant la prise en charge des suivis, leur affectation, ré affectation entre TS, la continuité de cette prise en charge,… sont à souligner.

"-" Une gestion des RH aléatoire, avec orientation incertaine, non suivie auprès des services compétents de la DISP et de la DAP (cf : dossiers de mutation perdus, informations contradictoires selon les interlocuteurs, courriers transmis aux services RH demeurés sans réponse plusieurs mois….)

Les réunions se suivent et se ressemblent, les questions sont les mêmes depuis des mois, voire des années, et aucune suite ou réponse satisfaisantes n’y est concrètement donnée.. Les engagements pris visant à traiter de problèmes sensibles ne sont à ce jour pas tenus, s’agissant notamment :

"-" De la sécurité des agents, dans les locaux et à l’extérieur (engagement pris au dernier CTPD, prise en compte « bâclée » en fin de réunion de service alors qu’un groupe de travail dirigé par le DIP devait rapidement être mis en place).

"-" De moyens pour exercer nos missions dans des conditions décentes et dignes (téléphones, géo- localisation et véhicules en nombre suffisant). En ce début d’année 2009, force est de constater qu’on ne nous annonce que des moyens réduits en frais de déplacements et donc en formation des personnels, l’absence de véhicules de service supplémentaires, des modalités aberrantes d’utilisation du seul véhicule de service de ce département…

Cette confusion, cette incohérence, cette absence de cadre, ces non-réponses à nos demandes d’explications provoquent une crise de confiance, des inquiétudes, une souffrance au travail palpable au sein de l’antenne.

Notre profession subit de profondes évolutions, présentes et à venir. Notre hierarchie plutôt que de nous apporter cadre, écoute et soutien, préfère se limiter à des remarques que nous jugeons déplacées, moquant notre éventuel futur statut de « lieutenant/ capitaine », soumis à l’article 10….Tout en nous soumettant à « la question » quant à la réalité de nos heures complémentaires et en supprimant par erreur les tableaux horaires des agents…

Face à cette détérioration du climat social ambiant, les agents exigent que des réponses soient apportées par leur hierarchie ; que cette dernière prenne ses responsabilités et s’engage, dans la concertation, à faire cesser ces dysfonctionnements qui durent depuis trop longtemps.

Fait à Nancy, le 29/01/09

TOP