CTPSE DU 16 JUIN 2006 : « DROLE » D’AMBIANCE…

Le projet de circulaire relative à la préparation de la sortie des personnes détenues a été retiré de l’ordre du jour ainsi que les projets de texte relatifs à la déconcentration des sanctions disciplinaires. Les décrets relatifs au régime de détention des mineurs ont été adoptés en intégrant de nombreux amendements. Les projets d’arrêtés portant création du CSL de Melun et relatif aux établissements affectes à l’exécution des peines et aux SPIP (en clair les arrêtés précisant l’existence de Centre ou de Quartier pour Peines Aménagées) ont été entérinés.

Les « fiches de postes » CSIP et DIP n’ont pas fait l’objet d’un examen approfondi, l’administration demandant aux organisations syndicales de communiquer leur position d’ici mi juillet. Le SNEPAP FSU a réaffirmé que ces fiches étaient contraires à la rédaction actuelle des statuts de mai 2005 et transmettra un argumentaire détaillé sur la question. Concernant les questions diverses, la qualité des réponses de l’administration a été à géométrie très variable, selon la nature des questions évoquées. Trop peu de « rendez vous fermes » ont été pris, notamment sur les questions relatives à la gestion des ressources humaines. Un compte rendu détaillé est disponible (Les stakhanovistes du CTPSE du 16 juin 2006 !)

En déclaration liminaire, le SNEPAP FSU a :

► pointé les nombreuses incohérences, pratiques entachées d’illégalité et l’absence générale de réelle concertation avec les organisations syndicales et/ou les représentants des personnels (le recrutement dit « Warsmann », le recrutement de travailleurs handicapés, les place et rôle de l’encadrement, formation d’adaptation, personnels administratifs etc..) ;

► a dénoncé l’absence totale de consultation des OS sur des sujets essentiels pour les pratiques professionnelles comme l’expérimentation du bracelet électronique mobile (PSEM) ou sur les contenus des programmes des futurs établissements pour courtes peines…

Si elle a rejoint un certain nombre de nos positions (sur les mineurs..), la CFDT s’est toutefois déclarée clairement favorable aux recrutements locaux (pratique de nature à remettre en cause de façon importante les critères de mobilité et une équité de traitement …) !

La CGT a préféré attaquer verbalement l’administration, étendant sa vindicte à une autre organisation syndicale, laissant sans doute à d’autres le soin de rédiger des amendements cohérents et construits, et de défendre l’intérêt des professionnels. Concernant les EPM, elle a semblé revendiquer qu’ils soient dirigés par des directeurs de la PJJ, prenant ainsi le risque (assumé ?) de transformer ces prisons en supers centres fermés !

Le SNEPAP FSU continuera à défendre les intérêts collectifs de tous les personnels !

Paris, le 26 juin 2006

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