Déclaration liminaire CNAS du 14 mars 2014

Madame la Ministre,

Le résultat du travail de l’ensemble des organisations syndicales et du bureau d’action sociale et des conditions de travail BASCT est le fruit d’un suivi régulier et approfondi de chaque dossier d’action sociale, pensé au plus près du terrain et au profit de tous les agents du Ministère de la Justice.

Dans le contexte de crise actuelle et de maintien du gel du point d’indice, dont l’impact sur le niveau de vie des fonctionnaires est réel, nous sommes amenés à renforcer l’action sociale pour lui donner une dimension indispensable et fondamentale. Nous ne parlerons pas ici des « fuites » et autres « bruits de couloir » concernant l’éventuel gel du déroulement de carrière des fonctionnaires ; la FSU est farouchement opposée à ce type de mesure et se battra contre.

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L’action sociale au Ministère de la Justice couvre tous les aspects de la vie quotidienne, comme la restauration, le logement, la petite enfance, les vacances et loisirs, les aides et secours…Ce dernier volet prend une importance croissante dans le budget global.

Si l’action sociale n’est pas un élément de rémunération, elle contribue à maintenir de bonnes conditions de travail et de vie des agents, pour qu’ils accomplissent sereinement leurs missions. N’oublions pas que

les services publics et les fonctionnaires sont garants d’une certaine cohésion de la société.

Sur un plan plus technique, la FSU salue le travail qui a été mené sur plusieurs dossiers, en particulier ceux du logement et ceux de l’action sociale sociale déconcentrée, qui maintient une proximité au plus près des agents sur le terrain.

Ainsi, les conférences budgétaires de conseils régionaux d’action sociale CRAS et la réforme des statuts des associations régionales socio-culturelles renforcent la place de l’action sociale de proximité.

La FSU réaffirme l’intérêt des formations acteur social et restauration au sein de notre Ministère. Elles donnent des outils et des méthodes de travail à des bénévoles impliqués, afin de mieux répondre aux

besoin des agents. Ces formations sont des lieux d’échanges de pratiques et d’expérience entre tous les acteurs des régions.

Nous saluons l’implication des trois directions ainsi que du secrétariat général et du BASCT, qui ont également oeuvré par la mise à disposition de leurs moyens.

Pour la FSU, il faut accentuer la politique en faveur de la petite enfance. C’est indispensable, à l’heure où plus de 40% des fonctionnaires de l’Etat viennent d’être exclus du dispositif de chèques emploi service universels garde d’enfant CESU. Et l’offre de garde en horaires normaux et atypiques en Île de France reste par ailleurs une priorité, avec le développement des places de crèches.

Enfin, et même si cela ne figure pas à l’ordre du jour, la FSU souhaite que, comme en 2013, les réserves ministérielles 2014 pour aléas de gestion soient levées pour faire du logement en Île de France.

Paris, le 14 mars 2014

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