GESTION ERRATIQUE DES RESSOURCES HUMAINES, A L’ADMINISTRATION PENITENTIAIRE, PLUS CA VA, PLUS C’EST PIRE ! (épisode 1)

Le SNEPAP FSU dénonçait par courrier et tract du 26 septembre 2006, les conditions de mise en œuvre de la reforme statutaire des PIP, notamment du second examen professionnel d’accès au corps de DIP. Nous pensions avoir atteint le niveau zéro de la gestion.

Mais avec l’administration, le pire semble toujours à venir : parmi les 43 reçus à l’examen professiennel, seulement 30 seront effectivement de « vrais reçus ». La localisation des postes proposés risque d’entraîner un « jeu de chaises musicales » national, et il y aura sans doute davantage de postes que de lauréats au final. D’ailleurs quelles priorités ont été dégagées pour établir cette liste ?

Après s’être retranché derrière des raisons budgétaires – et avec la complicité tacite d’autres organisations syndicales- l’administration pénitentiaire a rejeté la proposition du SNEPAP FSU, visant à reclasser dans le corps de DIP tous les CSIP et CTSS titulaires, qui à nos yeux garantissait l’égalité de traitement entre les personnels.Elle a préféré imposer un examen professionnel à des personnels qui, excusez du peu, ont mis en œuvre les différentes modifications législatives récentes dont le « pack Perben 2 ».

Ce choix, non seulement, prive les services d’agents expérimentés, mais ertains des « 30 gagnants » de cette macabre farce pourraient finalement se rendre compte qu’ils font vraisemblablement partie des « perdants » à moins d’accepter de quitter femmes, hommes et enfants en pleine année scolaire pour partir à l’autre bout de la france

Par cette triste farce, l’administration démontre qu’elle se soucie aussi peu de l’intérêt de ses services déconcentrés que de celui de ses personnels. Elle instaure une inégalité de traitement entre les reçus du second examen professionnel et ceux du premier. Et elle ne respecte pas les engagements pris concernant les conditions de nomination !

Le SNEPAP FSU dénonce cette gestion inique des personnels de la filière PIP et rappelle qu’aucune réforme statutaire n’a ressemblé autant à une course d’obstacles, loin des objectifs initiaux, et très loin d’une volonté de prise en compte des intérêts des services et des personnels !

Paris, le 23 octobre 2006

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