Liminaire CNAS du 12 décembre 2014

Madame la Ministre,

A ce jour, le budget triennal de l’action sociale est maintenu, ce qui est plutôt une bonne nouvelle au vu du contexte global. Néanmoins, la FSU ne saurait se satisfaire de ce constat, à l’heure du gel persistant du point d’indice, et des nombreux besoins des agents non couverts par l’action sociale. D’autre part, si l’action sociale n’est pas un élément de rémunération des agents, elle aide à concilier vie professionnelle et vie familiale, et contribue à une meilleure qualité de vie.

Ainsi, il faut poursuivre les réservations de logements, en particulier en Ile de France où les loyers sont les plus onéreux. Nous soulignons les efforts et le travail fournis par l’administration dans ce domaine, où la réactivité est le secret de la réussite des opérations.

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La FSU regrette la sous consommation des crédits dédiés aux conseillères en économie sociale et familiale CESF, à l’heure où les aides et secours sont en augmentation exponentielle. Alors que la situation sociale de nos collègues sur le terrain est de plus en plus préoccupante.

Malgré nos multiples demandes, la parité syndicale n’a pas obtenu en document préparatoire le rapport d’observatoire social, qui est un état des lieux argumenté. C’est dommage car cela aurait pu nous apporter des éléments sur la situation sociale des agents, et éclairer les travaux du CNAS. La FSU persiste à demander ce rapport, qui aurait dû nous être fourni en amont. L’information préalable est la base du dialogue social.

De la même manière, sur la restauration, nous attendons les éléments sur le Millénaire.

Concernant la petite enfance, l’arrêt du contrat avec l’AGEF s’imposait, au vu des résultats et du peu d’enfants gardés. Le contrat signé avec la mairie pour la nouvelle crèche de Fleury Mérogis est une bonne nouvelle pour les agents. Reste à renforcer un partenariat plus large, au-delà du département de l’Essonne.

Enfin, nous ne pouvons que revenir sur la situation de la MMJ, laquelle a constitué d’importantes réserves à partir de nos cotisations. L’éventualité d’un renforcement indirect de ces réserves par le Ministère de la Justice nous apparaît, vous le savez, inopportun. L’action sociale et son budget doivent servir les agents. La MMJ et son budget doivent servir les intérêts de ses adhérents.

Paris, le 12 décembre 2014

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