mouvement SPIP 60 : Beauvais

A l’issue d’une réunion le 23 mai 2008 de l’ensemble des personnels d’insertion et de probation intervenant à la Maison d’arrêt de Beauvais, il a été décidé à l’unanimité de joindre le mouvement national.

A compter du 26 mai 2008, nous avons décidé de mettre en place les actions suivantes :

Ø Respect strict des 36h de travail hebdomadaire

Ø Arrêt de l’utilisation des véhicules personnels

Ø Arrêt des VAD sauf pour les PSE (dans ce cas : demande systématique d’accompagnement du surveillant responsable du PSE)

Ø Boycott des fonctions secrétariales en l’absence de secrétaire

Ø Arrêt des prises d’appels téléphoniques et de l’accueil en dehors des heures d’ouverture du service

Ø Limitation des interventions en détention aux missions imposées par la loi et aux urgences

Ø Courrier au personnel d’encadrement leur demandant leur soutien

Ø Pose d’affiche expliquant le mouvement à la porte du service

Ø Informations aux institutions judiciaires et au personnel de l’Administration pénitentiaire sur le mouvement de mobilisation nationale

Ø Appel à une manifestation nationale

Ø Signature de la pétition adressée au Garde des Sceaux

Nous déplorons la manière dont est considéré notre travail ainsi que l’inéquation entre l’évolution de nos missions et les moyens mis à dispositions par notre Administration pour les mener.

La multiplication des tâches nous incombant et l’augmentation du nombre de mesures ne sont pas conciliables avec un travail de qualité en matière de prévention de la récidive.

Au quotidien, nous faisons preuve de flexibilité quant à nos heures de travail et tâchons de restés disponibles pour la PPSMJ. Pourtant, nous avons le sentiment que l’Administration Pénitentiaire s’appuie sur cette conscience professionnelle pour pallier une carence de moyens. Nous n’en retirons bien sûr aucune reconnaissance…

Au lieu de cela, un projet de réforme qui impose des contraintes de mobilités et d’objectifs inadaptés aux réalités professionnelles, des disparités salariales au sein des services et entre services.
Ce projet nous apparaît comme l’expression du mépris de notre administration.

Enfin, notre mobilisation vient aussi en soutien à nos collègues sanctionnés pour ne pas avoir participé physiquement à la CAP alors que les avis avaient été transmis.

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