SPIP 62 : antenne de Béthune

Une partie des personnels d’insertion et de probation de l’ALIP de Béthune/Verquigneul

exécute uniquement ses missions.

Une partie des personnels d’insertion et de probation de l’ALIP de Béthune/Verquigneul

exécute uniquement ses missions.

Depuis avril 2008, en réponse à la pratique marginale de la DSPIP 62 du retrait quasi systématique de l’indemnité de sujétion spéciale aux agents en congés maladie ordinaire, les travailleurs sociaux de l’Antenne SPIP de Béthune/Verquigneul ont entamé un mouvement de contestation silencieuse, consistant au respect méticuleux de la législation et à l’arrêt du zèle.

Le 16.05.2008, une partie des personnels d’insertion et de probation s’est réunie.

Aujourd’hui, face à un projet de réforme statutaire négligeant, une fois de plus, l’évolution et la reconnaissance des missions des personnels d’insertion et de probation de l’Administration pénitentiaire, une partie des CIP et ASS de Béthune décide de le poursuivre et de reconduire les actions suivantes :

"-" Respect strict des 36 heures hebdomadaires.

"-" Arrêt de l’accueil physique et téléphonique des PPSMJ et des partenaires en dehors des horaires d’ouverture du service (9h00-12h00 et 14h00-17h00).

"-" A l’instar de la DSPIP 62, Mme BURY, non renseignement de l’agenda APPI.

"-" Présence en réunion mais mutisme.

"-" Plus de volontariat, ni de proposition des travailleurs sociaux dans le cadre des programmes de prévention de la récidive.

"-" Hors présence des PPSMJ, port du brassard « CIP en colère » et « ASS en colère »

"-" Communication sur l’action aux parlementaires et aux JAP.

"-" Signature de la pétition et transmission à Mme le Garde des Sceaux.

"-" Appel à une manifestation interrégionale et nationale des TS.

Ces personnels d’insertion et de probation demandent à leur hiérarchie de cesser le management, honteux, de la terreur du trentième. Les travailleurs sociaux en ont assez de la politique départementale « du traitement-peau-de-chagrin » et des menaces de sanction face à leur engagement solidaire.

Menaces cachées derrière le prétexte fantoche du « statut spécial » ; alors même que la continuité du Service Public et les missions judiciaires sont assurées.

Au travers de l’exécution minimaliste des missions, ces personnels d’insertion et de probation revendiquent la reconnaissance de leur conscience professionnelle, de leur investissement, , la reconnaissance de leur charge de travail exponentielle et le respect du travail fourni au quotidien…

Pour toutes ces raisons, ces personnels d’insertion et de probation de Béthune/Verquigneul s’opposent au projet de réforme et soutiennent leurs collègues déjà sanctionnés avec abus.

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