Mobilité, affectation, pré affectation :

Selon la DAP, la réforme de la formation des CIP correspondrait aux attentes des professionnels ! Certes, le contenu théorique de la formation initiale, la coordination entre l’ENAP et les lieux de stage sont, sans aucun doute, à revoir. Mais la pré affectation remue les terrains : sa mise en œuvre génère des difficultés que nous avions prédites, et qui ont fait l’objet de nombreux courriers à la DAP, courriers restés sans réponse.

Tout d’abord, Les titulaires mutés, qui prendront leur poste à deux dates différentes. : les critères ont été annoncés en CTPSE et lors de la dernière CAP ; mais, à la lecture des dates de prises de postes finalement décidées par la DAP (travail épineux), la cohérence des choix avec l’intérêt des services et la situation personnelle et familiale des collègues mutés ne saute pas aux yeux !!!

Quelques situations illustrent l’incongruité de certains choix :

Laval : 2 arrivées dès septembre, mais deux départs en janvier ! Le service sera donc en surnombre.

Créteil : Quatre départs prévus, le seul retenu jusqu’en janvier est une mutation pour rapprochement familial validé par la CAP !!

Aix en Provence : 2 départs (l’un en janvier alors que le rapprochement familial a été retenu et l’autre en septembre) pour 4 arrivées (3 en septembre et une en janvier) !

Fleury Mérogis et Meaux Chauconin : des services quasiment vidés de titulaires, et quasiment tous mutés en septembre ! Essayez de comprendre…

L’affectation des CIP issus de la 11ème promotion est également problématique : la DAP a, tout d’abord, annoncé que l’intégralité des postes vacants serait proposée aux futurs titulaires, ce qui assurerait aux intéressés leur droit à postuler sur des postes dont le reliquat serait offert ensuite aux stagiaires de la 12ème promotion. Mais, en considérant l’intérêt des services, l’administration a révisé sa position, et un tri des postes est sans doute en voie d’être réalisé. Il serait pourtant inadmissible que le nombre de postes proposés aux futurs titulaires de la 11ème promotion corresponde strictement au nombre de stagiaires proposés à la titularisation, réduisant alors drastiquement le choix de ces derniers.

Enfin, les élèves CIP de la 12ème promotion, s’inquiètent légitimement des conditions de réalisation de leur stage de seconde année : il serait effectivement inadmissible qu’ils soient pré affectés dans des services dans lesquels la faiblesse du nombre de titulaires entraîne de facto une charge de travail incompatible avec les exigences liées à la réalisation de leur stage, et dans lesquels l’absence de titulaires expérimentés compromettrait un encadrement et un soutien indispensables.

Cette situation a provoqué une attente pénible pour les titulaires et génère aujourd’hui un réel climat de stress au sein des promotions 11 et 12 de CIP. L’administration cherche t-elle à faire le jeu des syndicats en favorisant un état d’esprit contestataire ? Rien n’est moins sûr ! En revanche, difficile de s’étonner ensuite de « l’évasion » des titulaires vers d’autres administrations et d’autres carrières !

Le SNEPAP FSU invite les titulaires dont la date de prise de poste semble particulièrement incongrue à faire part de leur situation au service des ressources humaines de la DAP, et les DIP et DSPIP à soutenir leurs démarches.

Concernant, les postes proposés aux CIP 11 et aux CIP 12, le SNEPAP FSU exige que la DAP trouve une solution d’équilibre pour satisfaire les exigences posées par l’affectation (droits des titulaires) et la pré affectation (exigence de formation).

LE SNEPAP FSU, dénonce l’absence d’anticipation de l’administration qui conduit à une contradiction

entre les droits de tous les personnels

et l’exigence d’une formation initiale de qualité !

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