Le personnel de surveillance mis à nu !

La circulaire du 20 février 1998, relative à l’uniforme du personnel de surveillance, dispense les surveillants orienteurs, les chargés d’application informatique, les membres du personnel de surveillance, exerçant en permanence hors des établissements pénitentiaires (par exemple les surveillants PSE), les chauffeurs, les moniteurs de sport et les membres des personnels exerçant des mandats syndicats, du port de l’uniforme.

La circulaire du 20 février 1998, relative à l’uniforme du personnel de surveillance, dispense les surveillants orienteurs, les chargés d’application informatique, les membres du personnel de surveillance, exerçant en permanence hors des établissements pénitentiaires (par exemple les surveillants PSE), les chauffeurs, les moniteurs de sport et les membres des personnels exerçant des mandats syndicats, du port de l’uniforme.

Cette même circulaire disposait que ces agents avaient droit, à titre de compensation, à « des effets civils », dotation, qui selon le cas, prenait la forme, soit d’une tenue, soit d’une indemnité.

Or, sans explication ou motivation connue, la Direction de l’Administration Pénitentiaire a mis fin, à compter du 1er janvier 2005, au versement de l’indemnité dite « de draperie civile » à ces personnels !

L’Administration Pénitentiaire se rend elle compte des conséquences de cette décision unilatérale ?

Pour le SNEPAP FSU cette situation, qui oblige les surveillants à porter leur uniforme « hors les murs », est totalement inacceptable, car elle compromet la sécurité des personnels dans l’exercice quotidien de leurs missions !

A moins que l’objectif, non dit, soit de faire rentrer tous les surveillants dans les établissements (l’absence d’ambition de la réforme statutaire des personnels de surveillance, en terme de réflexion sur leurs missions, est à cet égard éloquent !), en supprimant à terme toutes les « spécialisations » actuelles !

LE SNEPAP FSU DENONCE CETTE SITUATION ET A DEMANDE AU GARDE DES SCEAUX DE RETABLIR LES DROITS DES PERSONNELS !

Paris, le 19 septembre 2005

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